Mon grand père paternel gérait des forêts, il s’occupait de marquer chaque arbre à couper pour entretenir les domaines forestiers et mettre à profit les coupes de bois.
Mon grand-père maternel était issu d’une famille vendéenne qui a été marquée par la guerre fratricide de Vendée. Les tribulations de notre famille pendant et après cette guerre civile sont racontées dans le livre : La fleur de lys ou le martyre. Je me souviendrai toujours qu’il racontait que les filles et les femmes étaient Pendant « La Terreur, pendant la Révolution » enfermées dans des charrettes retournées puis violées par cinquante et cent soldats jusqu’à ce qu’elles en deviennent folles, puis elles étaient éventrées…
Mon père et ma mère ne parlaient pas beaucoup, mais j’ai au moins appris à bien travailler, à aimer travailler et à prendre la vie par le bon côté. Et aussi à réfléchir par moi-même et à prendre les leçons et les enseignements comme ils me venaient.
Je comprends maintenant que si mes parents ne disaient que peu de choses, c’est que leurs parents n’avaient pas été plus éloquents avec eux et qu’en plus tous les moments disponibles étaient occupés par la radio et la télévision.
A dix ans, j’étais au volant d’un tracteur, à treize ans à celui d’une moissonneuse batteuse et je soignais les animaux. J’ai eu un certificat d’aptitude professionnel en électricité et un brevet professionnel en agriculture. Si je n’ai pas été agriculteur, c’est à cause du tracteur (lire : des grives au loup de Michelet). Je suis donc artisan électricien depuis plus de trente ans.
En deux mille sept, une famille m’a donné à rééditer un livre sur une fille de leur famille morte en odeur de sainteté à douze ans. Lire : Une petite âme pure : Alix d’Aigneaux. J’ai du pour cela rajouter à mon activité artisanale, celle d’éditeur. Acheter un bon ordinateur, travailler le texte, trouver des correcteurs, un logiciel de mise en pages, un imprimeur et diffuser ces milliers de livres. J’ai maintenant en plus de mon activité artisanale édité ou réédité plus de vingt-cinq livres ou livrets.
Depuis ma jeunesse, je réfléchis aux problèmes de l’instruction et de l’éducation. Mais les hommes mettent beaucoup de temps à trouver des solutions réalistes et réalisables. J’ai bien depuis longtemps discuté avec des parents, mais quand on n’a pas appris jeune, il est bien difficile de se changer même pour le bien et pour l’amour de ses enfants. Il est impossible de dire ce que l’on ne sait pas et bien difficile de dire ce que l’on ne nous à pas dit de la bonne façon et au bon moment.
J’ai finalement trouvé un livre écrit par un militaire pour donner aux jeunes recrues des directives pour devenir de bons chefs. Le titre de ce livre est : Ecoutez vos Anciens. J’ai repris ce titre pour la série de livres que j’ai écrite pour chacun et quelques idées pour le livre pour les garçons.
Il n’est pas possible de parler de la même manière à un garçon qu’à une fille ou à un enfant, c’est pour cela que j’ai donné un livre pour chaque âge, fille ou garçons et que si je le peux je ferai un livre pour les hommes et un pour les femmes (vingt ans).
Je sais que l’on ne peut faire du bien qu’en étant en harmonie avec les personnes, leurs pensées et les pensées de leur famille. C’est pour cela que, par exemple, dans le livre que j’ai écrit pour les filles de douze ans il n’y a que des enseignements dont les parents doivent avoir parlé à leur fille quand elle avait dix ans.
Je n’ai que de bons retours de la part des jeunes et même des enfants. Une fille de vingt-deux ans qui a eu le livre à dix-huit ans m’a dit ; « Il y a des choses que je savais et d’autres que je ne savais pas ».
Les jeunes qui ont eu la chance de parler avec moi en retirent encore plus de bons fruits pour remplir leur cœur des meilleures instructions reçues dans leur famille.
Je suis timide. Je suis marié, j’ai cinq enfant et quatre petits-enfants. Je sais entre autres choses, que la plupart des enseignants, professeurs, universitaires, docteurs, théologiens veulent faire passer leurs idées, veulent imposer leurs idées comme universelles, alors que personne ne naît dans les mêmes conditions de fortune, d’habitat, de travail et même de servitude.
Dans mes livres : Ecoutez vos Anciens, il n’y a que des définitions que l’on peut discuter et qui ouvrent le débat, le cœur et l’intelligence. Ce sont des dictionnaires de la vie et du cœur.
Sans Dieu, nous ne pouvons rien faire de bien ! J’ai écrit ces livres parce que des personnes de tous âges ont prié pour que j’arrive à les écrire. Si j’ai édité et écris des livres, c’est parce que comme l’a dit Alix d’Aigneaux : « Moi, j’aime tout le monde ! ».
Récemment un libraire m’a dit et même écrit : « Vous avez de bons livres et en plus ils ne sont pas chers »
Philippe de Maillard-Taillefer
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