Description

Quelques titres et sous-titres : La citoyenne, les deux démocraties, un funeste malentendu, à l’origine était le suffrage universel, l’Eglise est contre, le complotisme, les démons fondateurs, qu’est-ce que voter, dans les monastères, sous l’ancien régime, est-il bon ou mauvais de voter, tout est politique, la fabrique du consentement, diviser pour mieux régner, moindre mal et bien moindre, la numérisation des hommes, saint Thomas d’Aquin, voter blanc, dans le doute abstient-toi ! 

Chacun de nous, à tous instant prend des décisions personnelles, lesquelles débouchent sur des actions bonnes ou mauvaises pour nous ainsi que pour les autres. Ce sont des votes qui ont une grande importance pour la communauté toute entière. Chaque fois que nous dépensons le moindre centime, nous mettons un bulletin dans l’urne du commerce, de la justice, de la politique de la région, du pays et même mondiale. 

L’auteur est un ancien journaliste de presse, c’est pour cela qu’il a choisi un titre choc et bref. « Tu ne voteras point. Ce n’est pas le vote personnel dans toutes nos actions qui est visé, celui-ci doit toujours mener à des actes justes. C’est le suffrage universel qu’il décortique et fait voler en éclats toutes les croyances par des arguments pris dans les articles de presse et étayés par des références indiscutables. 

Chaque petit chapitre est une question de base que tous nous nous posons, et à laquelle nous n’avons pas les arguments. Monsieur Rouot ne donne pas son avis personnel, mais répond à toutes les objections de chacun. 

Le suffrage universel est une adhésion au système républicain fondé sur la Révolution française.Monsieur Peillon l’a bien dit et même écrit (livre du 21 août 2008) : « La Révolution française n’est pas terminée ». Et entre autres elle se continue par le suffrage universel. 

Nous ne saurons ce qu’est la justice qu’en arrivant au Ciel, mais il est certain que le vote n’est pas la solution pour régler la justice sur terre. La justice, elle-, bien que sous l’avis des jurés est faite par des juges qui sont seuls responsables auprès de Dieu de leurs décisions finales. Par exemple dans une copropriété, la décision est le plus souvent donnée par ceux qui ont le plus de moyens financiers qui ne prennent pas en charge les problèmes des moins aisés. 

Dans ce livre, chaque point est analyse et approfondi puis vient une argumentation étayée de références de nos hommes politiques. Peut-on voter pour une personne qui ne pense pas comme nous sur la religion, sur les mœurs, sur l’avortement, sur la drogue, sur la finance, sur l’homme, sur la femme, sur l’éducation, qui ne croit pas à l’âme, qui ne nous connaît pas, qui ne nous aime pas, qui nous hait, qui nous prend pour du bétail ? 

On peut voter pour des choses matérielles (comme le ravalement de façade de notre immeuble). Mais peut-on voter pour des personnes qui nous mènerons en enfer sur terre et pour l’éternité ? 

Un de mes oncles m’a dit un jour : « Chaque fois que j’ai voté, la personne n’a pas été élue ». Alors, pourquoi voter ? 

Notre vote cautionne la personne élue, même si nous n’avons pas voté pour elle. Si le vote n’était pas secret, comme dans une copropriété, nous saurions quel voisin nous a imposé tel personne pour décider à notre place et sans nous demander notre avis. 

Ce livre : « Tu ne voteras point » est une source de réflexions très intéressante et très bien argumentée. Ne passez pas à côté, c’est une occasion unique de penser et de se donner à réfléchir pour nos décisions de tous les jours et aider les autres à faire de même. 

Achetez-le, lisez-le, offrez-le, parlez-en et agissez en conséquence. 

 

Alors que l’abstention bat des records à chaque nouvelle élection, les QG de partis, les sociologues, politologues et sondeurs en tous genres sonnent l’alerte et font la traque à
l’abstentionniste.
Mais voilà, malgré les tentatives de culpabilisation auxquelles il sont en butte ces derniers persistent à dédaigner les bureaux de vote. Pire, ils sont de plus en plus nombreux.
Il est vrai que jamais jusqu’à ce jour en France, les élus, chef d’État en tête, les gouvernants et les responsables de parti, n’avaient suscité un tel rejet, voire une si grande colère.
Remontant aux sources du suffrage universel et scrutant le fonctionnement des institutions républicaines, Olivier Rouot dévoile le hiatus croissant qui sépare les électeurs de
leurs élus, ainsi que le détournement de la volonté populaire opéré par les élites.
Il s’interroge : et si, dans le contexte de cette crise de régime miné par la corruption, la perte de valeurs, la gronde sociale, les influences occultes, l’autoritarisme, un atlantisme forcené et une censure dont l’étau se resserre, le refus de choisir constituait l’affirmation même de notre liberté ?
Et dans ce cas… Comment continuer à faire de la politique ?…

1er prix de littérature chrétienne
( catégorie « Éthique » – Tours 2022 )

Auteur : Olivuer Rouot

Livre broché

Format A5

172 pages

Edition de mai 2023