Description

Elise a été élevée par son grand-père dans la simplicité et les bons usages de la foi chrétienne. Le cadre de cette histoire se situe au bord d’une rivière en Alsace.

Un évènement historique va faire basculer en quelques minutes la douceur de vivre en péripéties dans lesquelles les enfants et les adultes ont leur rôle à jouer.

C’est tour à tour, l’héroïsme, l’obéissance, l’honneur, la brutalité, la mort et tout ce qui fait partie de la vie, pour arriver enfin à un extrême bonheur.

Elise, jolie jeune fille alsacienne de treize ans, gardée dans l’innocence et la pureté par l’éducation donnée par son grand-père. Nous ne connaissons pas les circonstances de la mort de ses parents, mais nous savons que son grand-père était passeur et possédait seulement une barque pour son travail et une cabane en guise de maison. 

La vie était rustique et simple, mais heureuse. Chaque instant était un moment de bonheur. La petite jeune fille savourait les joies de la vie simple et aidait son grand-père aveugle, pour son travail et pour toutes les occupations de la maison. 

Chaque événement, chaque personne rencontrée est vrai et donne son pesant d’émotions. Même la mort laquelle nous paraît toujours tragique est un tournant de la vie qui permet à chacun de prouver l’amitié, la charité, l’amour. 

Les conversations des enfants et de leurs aînés ont été rapportées mots pour mots et touchent notre cœur jusqu’aux larmes. La simplicité des enfants, malgré leurs différences les rends encore plus attachants. 

Les enfants pauvres et timides sont pris en compte autant que les enfants de familles plus aisées. On peut voir que les choses simples de la vie comme les repas ont leur importance pour la bonne entente entre tous. 

Sans doute, Elise était beaucoup plus jolie que le dessin de couverture. A treize ans, elle faisait tout pour son grand-père. On peut dire qu’elle travaillait pour vivre et pour faire vivre son grand-père et cela depuis plusieurs mois et peut-être plusieurs années et chacun faisait ce qu’il pouvait pour aider cette famille. 

Conduire une barque sur une rivière, c’est être presque toujours à contre courant et même pour un adulte, cela peut être très dur, alors pour une fille de treize ans, c’était à chaque fois une épreuve. Les passagers ne rechignaient pas à donner leur contribution pour donner quelques coups de rame et payer sans contester leur passage. 

Toutes les personnes présentes dans le village et dans toutes les fermes sont actrices de cette courte histoire laquelle se passe sur quelques jours. Il n’y a pas de favoritisme, chacun jouant son propre rôle de la vraie vie en considérant les autres comme des personnes à part entière. C’est ce que l’on appelle la charité puisque ce village était catholique et que tous étaient pratiquants. 

Si l’on voulait savoir ce qu’était la vie heureuse, il aurait fallu vivre dans un village catholique comme celui-ci. 

Un acteur doutant de l’intégrité d’un jeune garçon veut faire un test. Mais voici la réponse : « Non, mon ami, c’est inutile, ici ne règne que des sentiments honnêtes et vertueux. »

La joie est à son comble et voici la couleur de l’ambiance :  (la personne s’essuyant une larme) : « Non c’en est trop ! On peut mourir de plaisir et d’admiration, je le sens aujourd’hui. Partons ; mon cœur ivre de joie étouffe dans cette étroite enceinte. Adieu, mes enfants. 

« Ah ! Même s’il est vrai que les vices ne sauraient êtres extirpés entièrement de notre globe. Ces vices  ne paraîtraient que comme l’ignoble ivraie dans le noble océan des riches moissons de la vertu.

« (A son guide, il dit 🙂 — Partons. »

 

Auteur : Inconnu

Livre broché

Format A5

178 pages

Edition de mars 2012