Description

Il est facile à chacun de nous de devenir un saint, il nous suffit d’en décider ainsi. Il est beaucoup moins aisé de devenir un saint, voire un grand saint, connu. Mais les grands saints connus ne le sont qu’après leur mort, car l’Eglise ne canonise les personnes que longtemps après leur mort par sagesse et pour ne pas froisser les personnes qui les ont connus. 

Pour saint Dominique Savio, il en fut autrement. Ses amis de classe ont demandé que sa vie soit écrite dès après son décès car, toutes les pensées et toutes les actions de cet enfant ont édifié tous ceux qui l’ont connu. 

Bien souvent, la sainteté d’un enfant vient du fait que les parents ont parlé à leur enfant dès qu’ils en connaissent l’existence. Oui, l’âme est adulte dès le premier instant de la conception et l’enfant dans son âme est déjà capable de connaître Dieu et ses mystères, mais c’est le corps et les connaissances qui lui manque pour tout comprendre et pour s’exprimer. 

Les parents de Dominique étaient pauvres et cette pauvreté les rapprochait de la prière, du travail, et de leur Créateur Dieu. Les grâces de Dieu sont plus palpables pour ceux qui ne sont pas encombrés par les biens terrestres et pour les cœurs purs qu’ont les enfants. 

Bien souvent le monde se moque de ceux qui n’ont que peu de biens terrestres et qui prient Dieu de les aider à le mieux servir. Mais c’est dans ces familles qu’il est plus facile d’aller vers la sainteté. La sainteté étant une garantie d’aller au Paradis pour goûter pour l’éternité le plus grand bonheur que l’on puisse espérer. 

Saint Dominique dès sa plus tendre enfance comprenait parfaitement tous les enseignements donnés par ses professeurs et les mettait immédiatement en pratique. Il avait appris à ne pas supporter les jurons et autres blasphèmes. Cela le peinait comme si l’on insultait son meilleur ami. Il se confondait immédiatement en prières pour réparer la faute commise envers son meilleur ami, Dieu, Notre Seigneur Jésus-Christ. 

Jésus était son meilleur ami, et ce meilleur ami lui faisait aimer toutes les autres personnes. Il parlait avec Jésus dans ses prières et méditations. A quatre ans, il connaissait très bien ses prières et s’isolait pour les réciter tout seul et certainement, Jésus ne manquait pas de l’accompagner et même de lui parler dans ces moments privilégiés. 

Dominique avait une très grande affection pour ses parents, il ne fit jamais de bêtise et faisait tout dès la plus tendre enfance pour prévenir les désirs de ses parents. 

0 cinq ans, il venait fréquemment à l’église avec sa mère et si par hasard la porte était fermée, il se mettait à genoux et priait avec ferveur jusqu’à ce que l’église soit ouverte. 

Il fit sa première communion à sept ans, alors, que l’usage de la paroisse n’admettait en général pas les enfants en dessous de onze ou douze ans pour ce sacrement. 

La vie de saint Dominique Savio donne l’exemple des petites choses à faire tous les jours pour être assuré d’aller au Ciel.
Quand on aime Dieu, la Sainte-Vierge, Saint Joseph, Jésus et les saints du Ciel; il est impossible de laisser les hommes blasphémer sans réagir.

La lecture de la vie d’un saint est toujours enrichissante pour les âmes. Quand, cette vie a été écrite par un autre saint, elle nous fait encore mieux pénétrer dans son âme, et comprendre de l’intérieur ce qu’est la sainteté. C’est le cas de cette biographie de saint Dominique Savio. Non seulement saint Jean Bosco nous parle d’un saint, mais il nous parle d’un saint qu’il a connu personnellement, et qu’il a même dirigé sans les voies de la perfection, puisqu’il était son père spirituel.

Ce livre est écrit assez gros pour qu’un enfant tout petit puisse facilement le lire. 

Auteur : Saint Jean Bosco

Livre broché

Format A5

220 pages

Edition de juillet 2007